Le commerce extérieur
Premier fait marquant, les gens vivent dehors malgré l’atmosphère étouffante. Les trottoirs à proprement parlé ne font plus office d’allée pour piéton mais de terrasses pour les bars, les vendeurs ambulants de coco, bananes ou autres tickets Chance, de promontoire pour prostitués ou alors tout simplement de parking.
Les pieds d’immeubles sont un lieu de vie extraordinaire. Ne reste plus aux piétons que le bitume de la route pour déambuler, non sans risque. Je pense que l’on peut dire que la rue est un commerce hétéroclite de précarité. On remarque assez rapidement que toutes ces personnes tentant de vendre leurs maigres biens au prix de gros efforts, sont pauvres. Et même handicapées pour les vendeurs de Chance (petits billets de loterie). C’est souvent des femmes qui se chargent de ce dur labeur.
Autre ville importante et non des moindres puisqu’il s’agit de la capitale, Ha Noï (la ville millénaire, ancienne capitale de l’Indochine française, située dans le delta du fleuve rouge) n’a rien à envier à sa consœur commerciale du Sud. Les marchants de rue sont ici aussi très présents et finalement toute cette effervescence donne une atmosphère unique qui ne cesse de vivre toute la nuit durant.
Il faut dire que nous sommes sous les tropiques et qui plus est en Juillet, début de la mousson. Le soleil se couche rapidement vers 18h, devancé par une violente pluie aussi soudaine que dense.